spectacles

MUNKEY

Il est de ces légendes qui courent le monde et d’autres après lesquelles courent le monde. Ici inutile de courir : la légende même du Munk vient s’asseoir autour du feu.
Imaginez cette île plantée dans ce coin du globe où une forêt tordue fait trembler des villageois faisant fuir des pirates. Ou bien le contraire ? Réponse à venir !

Certains diront que Munkey est la réponse écologique de la nature à l’humanité. D’autres diront que c’est surtout un conte foutraque concocté pour le zygomatique et le mouvement du corps.

Munkey est un spectacle tiré de la courte nouvelle éponyme qui tourne en dérision l’homme dans ses paradoxes et son rapport à l’écologie. Comme à mon habitude j’ai puisé dans cette période 5-11 ans où tout s’est construit : cette histoire est truffée de pirates et d’arbres car je me suis toujours senti bien entouré de pirates et d’arbres. Les meubles de ma chambre étaient dignes d’une cabine de bateau et la tapisserie était un océan beige parsemé de ce même trois mâts et de terres à découvrir. Ca c’était le dedans. Le dehors c’était les forêts proches de notre maison où se sont joués frayeurs et rites initiatiques de notre âge.

L’intention première était d’atterrir en pleine cour de récréation où nous jouions à recréer le grand film du dimanche soir entrevu à la télévision. Il y avait ces acteurs magnifiques et ces moments forts et tout ce qu’il restait à inventer puisque nous en avions rarement vu de plus de 15 minutes. Ainsi dans Munkey le public est invité à endosser rôles et éléments de décor et de bruitage. Si le déroulé et les rouages du spectacle sont bel et bien écrits l’apport du public à des moments clés permet de savourer la part d’improvisation qui réveille l’ensemble et promet un goût d’unicité, de balade sur un fil pour le comédien et de rire collectif.

La seconde intention est de donner quelques baffes bienveillantes aux êtres humains de cette histoire. D’abord aux pirates car il est bon de rappeler que sous des abords romantiques, un pirate reste un pirate dont les poches transpirent bien plus l’individualité que le collectif et au-dessus duquel plane un destin tragique. Ensuite aux villageois pétris de doutes et de contradictions. Ces vies sont mises en lumière à coups de ressorts tragicomiques et du loufoque des situations.

Le spectacle s’adresse à la famille et aux enfants à partir de 8 ans en séance tout public.
Une jauge maximum de 120 spectateurs est conseillée, deux classes pour une séance scolaire.
Il peut être joué dedans comme dehors (en présence d’une prise de courant et d’une météo clémente !).
Sa durée est de 1h10 environ.

  • Création 2025
  • Ecriture, musique et jeu Mathias Mercier
  • Regard averti Nicolas Turon